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1) Tuyaux sous pression

Dans des tuyaux plastiques, les tests de pression sont réalisés selon :

a) D’après ce qui est indiqué dans l’ “Arrêté de prescriptions techniques générales pour tuyaux d’assainissement de populations” du MOPU de 1974. La pression interne du test en tranchée de tuyaux permettra d’atteindre le point le plus bas du tronçon à tester (1,4) fois la pression maximale du travail. Il est fait à l’eau.

b) où ce qui est indiqué dans la norme EN 805 « Alimentation en eau – Exigences pour les réseaux extérieurs aux bâtiments et leurs composants » La pression du test (STP) doit être calculé à partir de la pression maximale de conception (MDP). Il est aussi fait à l’eau.

L’alinéa A.27 de la norme UNE-EN 805 indique une méthode alternative applicable aux conduites de comportement viscoélastique, tels que les conduites en PE et le PP . Il est fondé sur le fluage qui caractérise ces matériaux.

2) Tuyaux sans pression

Le liquide circule par gravité dans des tuyaux et le test d’étanchéité est réalise selon :

a) L”Arrêté de prescriptions techniques générales pour tuyaux d’assainissement de populations” du MOPU de 1986. Il est fait à l’eau.

b) conformément à la procédure visée à la norme EN 1610: mise en œuvre et essai des branchements et collecteurs d’assainissement. Il est fait à l’eau et à l’air, d’après ce qui est indiqué dans cette figure :

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>>>>>> Commentaires sur Linkedin

(Groupe AIDT – Association d’ingénieurs et de concepteurs de tuyaux)

Dans ce groupe, cette question a été examinée :

Est-il possible de réaliser le test hydraulique à l’air au lieu de le faire à l’eau ?

Je considère très intéressant ce qui a été discuté, pour cela, je l’expose toute suite :

• Francisco Sarti Balsalobre
Président de l’Association espagnole d’ingénieurs et de concepteurs de tuyaux.

Cette question est posée régulièrement dans l’AIDT. La position des experts est d’extrême prudence, il faut l’employer seulement sous pression basse et dans les limites établies par le Code qui normalement est 1.1 fois la pression de conception maximale.

Nous avons posé cette question, à nouveau, au groupe de discussion sur Linkedin parce que tous les jours, des nouvelles situations surviennent pour illustrer ce sujet.

Nous ne voulions pas laisser passer la chance pour illustrer ce débat avec des images partagées par notre collaborateur habituel D. Alberto Jiménez.

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• Mariano Martínez González
Technicien de Projets à Repsol Pétrole, S.A.

TEST PNEUMATIQUE :
Le test pneumatique de tuyaux, de récipients ou d’équipements n’est pas permis, sauf autorisation écrite de sa Propriété ou de son Représentant comme alternative au test hydrostatique.
Ce test comporte un risque majeur que le test hydraulique, car il implique un danger de libération d’énergie stockée dans un gaz compressé. Au préalable, réaliser une inspection du circuit ou du récipient compris dans le test sera nécessaire et confectionner un planning détaillé des étapes d’application, y compris le temps d’entretien des pressions de chacune des étapes, de même que la définition du plan de sécurité à appliquer à ce but :

Les Codes ASME B 31.1 y B31.3, permettent la réalisation de ce type de test, seulement si c’est possible de le faire par le système hydraulique :

A) Lorsque les systèmes de tuyaux sont conçus de telle manière qu’ils ne peuvent pas être remplis d’eau.

B) Lorsque le système de tuyaux approuvés, doivent être employés postérieurement, dans des services où les traces du moyen de preuve sont inacceptables.

B.31.3. 345.5.4. Test de pression pneumatique. La pression du test ne doit pas être inférieure à 1.1 fois la pression de conception et ne doit pas excéder une valeur inférieure à :

(a) 1,33 fois, la pression de conception

(b) la pression qui peut produire un effort nominal de pression est supérieure aux 90% de la limite élastique de n’importe quel composant à la température du test.
B.31.1. 137.5.5. Test de pression pneumatique. La pression de test pneumatique ne doit pas être inférieure à 1.2 ni supérieure à 1.5 fois la pression de la conception du système de tuyaux.

Selon mon expérience, je connais seulement la réalisation du test pneumatique et sous basse pression (d’après les précautions réglementaires de sécurité ) dans des collecteurs de tuyaux de gaz et grand diamètre (plus de 36”), par exemple dans les systèmes de torche, les aspirations de compresseurs, etc.

• JUAN ANTONIO PEÑA MARRUFO
Ingénieur de conception à COTALABARRO SL

J’aimerais faire un alinéa à la phrase qui dit. << Ce test comporte plus de risque que le test hydraulique, car il implique un danger de libération d’énergie stocké dans un gaz compressé…>>.

Même s’il comporte de risques, le test hydraulique n’est pas libre de problèmes ou des situations dangereuses pendant sa réalisation par des failles du montage ou des défauts d’un des éléments. Il libère de l’énergie stockée du fluide sous pression de forme abrupte ou éclatante pendant la période du test hydrostatique

Des ruptures peuvent survenir, des glissements par défaut de conception ou d’exécution, des morceaux de tuyaux dispersés ou des dommages aux personnes à cause de fuites de jet de fluide

• Rodolfo Vegas Calderón
Blogueur de tuyaux en plastique

À partir de la norme UNE-EN 1610, des tests d’étanchéité (non pas de pression hydraulique) à l’air sont possibles d’être faits, comme ce post a indiqué.

• JUAN ANTONIO PEÑA MARRUFO
Ingénieur de conception à COTALABARRO SL

Rodolfo, le test de la norme UNE-EN 1610 est exclusif des tuyaux de réseaux sans pression, autrement dit, des réseaux de fluides par gravité et comme vous avez indiqué, il est un test d’étanchéité.

• Mariano Martínez González
Technicien de Projets à Repsol Pétrole, S.A

Juan Antonio, je suis d’accord avec vous, par rapport au test de pression hydraulique, il peut entraîner des risques ; mais il n’est pas comparable à celui d’un test de pression pneumatique, lorsqu’il est réalisé aux pressions égales ou supérieures aux 7 Kg/cm2.

Le Code ASME 345.1 Tests requis pour des fuites (2) indique qu’un test pneumatique présente un danger non-admissible par la possible libération d’énergie stockée dans le gaz compressé.

Un document graphique qui exprime tout ce qui est indiqué au préalable est la photographie qui accompagne le début de ce débat. Autre concept qui peut donner une idée, entre le risque deux tests, est le fait de comparer l’effet d’éclatement de deux ballons en gomme, l’un gonflé à l’air et l’autre remplit d’eau ; les deux fluides sont à la même pression manométrique

Je suis, de même, d’accord à ce que la norme UNE-EN-1610 ne comporte pas d’applications sur des tests de pression dans des tuyaux métalliques et sur ceux qui contiennent des fluides sous pression, toxiques et/ou inflammable, selon la qualification de catégories par l’ASME B.31.

• JUAN ANTONIO PEÑA MARRUFO
Ingénieur de conception à COTALABARRO SL

Mariano, je ne voulais pas, dans mon commentaire, comparer le risque qui représente le test pneumatique avec celui du test hydraulique, le test pneumatique est comparativement beaucoup plus destructif en cas de fuites. Je suis tout à fait d’accord avec vous et nous pouvons nous dresser aux photos d’Alberto, qu’il m’avait envoyé il y a quelque temps et que nous avons commenté.

Je voulais seulement appeler l’attention sur un test de pression où un expert a entendu une fuite et au lieu de s’éloigner, il a suivi le bruit pour localiser sa source, malheureusement l’union a éclaté devant lui et il se fait éjecter quelques mètres avec certaines contusions et coups

Plusieurs fois, pendant les tests, nous pouvons perdre dans le chantier, l’ordre de magnitude des forces auxquelles les conduites sont soumises. Normalement, rien ne se produit, donc la prudence et le respect des exigences de sécurité sont perdus de vue par un excès de confiance.

Mais les personnes qui sont dans le champ sont exposées aux risques commentés précédemment en cas de rupture en test hydraulique.

Par exemple : pour des tuyaux des 300mm soumis à une pression 7, Kg/cm2, la force dans la section normale du tuyau est de 5 tonnes. En cas d’ouverture latéral, la force est inférieure ; mais suffisante pour endommager des personnes proches ou pour tirer des objets brisés ou détachés.

• Jaime Sogas Paramio
Technicien en chef d’énergie à Saica Group

En une occasion, nous avons fait un test pneumatique à une pression de 1.1 fois celle de la conception, dans certains récipients à pression du réseau d’air sec (de petits diamètres). La mesure de sécurité consistait à ne pas permettre l’accès à personne au bâtiment ou ses équipements étaient placés pendant le test, sauf pour la vérification périodique du manomètre. Aujourd’hui hui, nous sommes en train de mésestimer ce type de tests à cause des risques inhérents.

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